Rue Pierre Dumond, rue Bergeron, rue Centrale, rue des terres plates, beaucoup de constructions en cours… mais, peu d’espoir pour les jeunes, les foyers modestes, certains retraités de se loger dans ces appartements nouvellement construits, faute de moyens pour payer des loyers aussi élevés. Le manque de logements à loyers modérés ne fait qu’accentuer cette difficulté.
Aujourd’hui, nous comptons seulement 15,74 % de logements sociaux, loin du taux de 25 % imposé par la loi SRU. Craponne a accumulé un retard important dû à une politique du logement social frileuse et qui nous condamne aujourd’hui à régler de lourdes amendes : 169 915,77 € en 2018, 130 248,35 € en 2019, un budget conséquent qui ne profite pas au financement de logements sociaux à Craponne. Le non-respect du plan triennal 2014-2016, fixant le nombre de logements sociaux, a encore alourdi la sanction financière. En juillet 2018, Craponne a dû signer avec l’Etat un contrat de mixité sociale qui a pour objectif d’aider les communes à rattraper leur retard. En conséquence, la commune perd une partie de son indépendance concernant la préemption des terrains et logements, il impose également des quotas de répartition des logements sociaux et attribue les logements aux familles.
Cette pénurie de logements à loyers modérés reflète la réticence de certains élus locaux à construire des logements sociaux dans le périmètre de leur commune, associant souvent à tort logements sociaux et concentration de population à faibles revenus et en détresse sociale.
Consciente de ces multiples enjeux, Craponne, partageons l’avenir veillera à faire de la mixité sociale et intergénérationnelle une richesse partagée.
C’est en effet un sujet prioritaire à Craponne. Les listes qui se présentent face à vous sont menées par des personnes qui ont toutes été aux commandes des précédentes municipalités. Ils ont toujours soutenu leur préférence à payer les amendes au lieu de favoriser l’intégration sociale. On voit le résultat aujourd’hui : une vraie crise du logement pour les jeunes et les salariés modestes. Un vrai scandale !