La mise en place du confinement et la fermeture des écoles ont accentué la précarité alimentaire de certains enfants qui ne pouvaient plus pendre un repas équilibré pour un prix de 2,22 € au restaurant scolaire (pour certains le seul de la journée).
Aussi, comme de nombreuses collectivités, la métropole de Lyon a décidé d’octroyer une aide alimentaire aux familles des collégiens privés de ce service durant 12 semaines. Forts de cette décision sociale nous avons saisi, pour la seconde fois Monsieur le Maire et l’Adjointe aux affaires sociales pour la mise en place d’un dispositif similaire dans notre commune pour les familles dont les enfants déjeunent régulièrement au restaurant scolaire et qui bénéficient du tarif social (Quotient Familial inférieur ou égal à 550 €).
Mais si, autour de la table, tous les participants à la réunion du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de ce jeudi 11 juin semblaient convaincus du bien-fondé de cette mesure, c’était sans compter sur les enjeux politiques d’une campagne électorale conflictuelle entre les deux listes issues de la majorité sortante, un prétexte pour bloquer toutes les décisions communales.
Beaucoup de prétextes furent avancés : c’est à la prochaine mandature de décider, des aides gouvernementales ont déjà été attribuées et de fil en aiguille, cette proposition a été repoussée à la prochaine réunion du CCAS ou à un des prochains conseils municipaux…en juillet… peut être !!!
Mais, en juillet, l’impact de cette aide ne sera plus le même, il s’agissait juste d’aider les familles en précarité à passer un cap difficile. Nous avions fixé le montant de cette aide alimentaire exceptionnelle entre 120 et 150 € / enfant. Cette somme n’a pas été calculée au hasard, elle correspond environ au montant des repas non commandés et donc non payés au prestataire pour cause de confinement mais prévue au budget de la commune.
A notre sens, cette initiative était un signal fort donné aux familles les plus durement éprouvées par 3 mois de confinement, avec toutes les conséquences sociales induites et subies par les plus modestes.
La majorité sortante en a décidé autrement, c’est regrettable pour toutes les familles qui disposent d’un faible revenu souvent diminué du fait de la crise sanitaire.
Françoise Pelorce, conseillère municipale déléguée, membre du conseil d’administration du CCAS
Rien d étonnant. Ils ne s occupent pas non plus des personnes âgées isolées. Il est urgent d’ informer largemnt la population Craponnoise de ces manquements inadmissibles . Sur des affiches ,des tracts ? Lors d 1 reunion electorale si il y en a?