En ouverture du conseil métropolitain ce lundi 13 décembre, les attaques de l’opposition ont fusé à l’égard du Président Bruno Bernard. Lorsque nous sommes dans l’opposition, nous trouvons la plupart du temps que la majorité n’est pas suffisamment ouverte aux propositions des autres groupes, que les décisions sont prises sans réelle consultation, que les commissions se réunissent trop rarement, en bref toutes sortes de griefs qui alimentent fort justement le débat démocratique. Des critiques souvent justifiées puisque nous avons une approche différente de la politique et que nous défendons des valeurs parfois totalement opposées, mais cela excuse-t-il le fait de manquer de respect aux élus de la République ?
Ce qui s’est passé ce lundi est inadmissible. Monsieur Cochet, conseiller communautaire (Groupe rassemblement de la droite, du centre et de la société civile) s’est défoulé, accusant le Président Bernard d’avoir mis en place une dictature à la Métropole et ce ne fut pas un abus de langage puisque ce mot a été répété 6 fois au cours d’une intervention de 8 minutes. D’autres groupes d’opposition ont également exprimé des griefs pas toujours tendres à l’égard du Président, mais dans le respect et sans insultes immondes.
Manifestement, le Président de la Métropole ne manage pas la Métropole comme le souhaiterait ses opposants politiques. Monsieur Cochet pense-t-il vraiment que Bruno Bernard est un dictateur ? Est-il nécessaire de rappeler qu’un dictateur est une personne qui, à la tête d’un État, d’une collectivité détient tous les pouvoirs, les exerçant sans contrôle et de façon autoritaire, ce qui n’est le cas ni du Président, ni de l’exécutif de la Métropole de Lyon.
Bruno Bernard a gardé son sang froid sans perdre la face. A mon sens, il est en droit de demander des excuses publiques.
J’espère seulement que ces mots abjects et tendancieux n’engagent que monsieur Cochet et non l’ensemble des élu.e.s de son groupe politique auquel appartient Sandrine Chadier, maire de Craponne.
Françoise PELORCE
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